Le Harry’s Bar, le bar où il fait bon rester 5 minutes (Le Harry’s Bar)

Ah le Harry’s Bar. Son nom m’évoque tout de suite une petite histoire bien sympathique. Prenez un ancien jockey américain qui avait transformé un bistro en bar.

Ce monsieur Sloan s’associe avec un propriétaire de bar new-yorkais, un soi disant Clancy, qui pendant la Prohibition décide de démonter les boiseries de son bar pour les transporter dans notre belle ville de Paris. Sloan engage ensuite un barman écossais, Harry Mac Elhone. Sloan claque toute sa tune le pauvre homme, et se voit obligé de vendre le bar à notre ami Harry – qui non seulement peut se permettre de l’acheter le bougre, mais qui plus est le jour de la naissance de son deuxième fils, qu’il décide bien tristement d’appeler Andy. L’ami Harry renomme l’endroit « Harry’s New York Bar » et très vite les expatriés célèbres tombent dans le panneau et viennent y glander, y noyer leur alcoolisme, y clamer leur ennui, bref, c’est là que seront inventés des cocktails fameux comme le Bloody Mary et le Blue Lagoon.

L’histoire de l’endroit vous a paru compliquée? C’est peut être pour cela que je n’y suis resté que quelques minutes. Le temps d’écouter le pianiste et de reprendre ma veste en tweed au vestiaire. En plus, c’est au 5, rue Daunou – pour une adresse de bar de prohibition ce n’est pas vraiment louche (Donou? Donou! clap clap clap, Donou?)

 



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